« Il faut trouver sa place » ces mots sont parmi les premiers que le Monsieur le Directeur Raphael Bossard m'a dit quand j'avais arrivé à la MFR à Bournezeau et je ne pourrais pas être plus d'accord avec lui. Le contexte c'est qu'avant venir ici, j'ai travaillé trois mois au CROUS de Reims et trois mois au lycée dans une banlieue comme assistant de langue. Les deux fois je n'étais pas contente et ainsi j'ai presque abandonné tout espoir de vivre mon rêve de vivre parmi les français et j'ai voulu retourné en Allemagne. Mais je suis très attaché à la langue française, la culture et la France où j'ai fait malgré mes mauvaises expériences des bonnes découvertes et où j'ai trouvé des bons amis. Et Monsieur Bossard est très attaché à l'amitié franco-allemande comme il m'a dit et pour cela il était ainsi généreux de m'accueillir en plein de l'année scolaire - Merci beaucoup.
« La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber », selon mes expériences, j'ai tendance à dire cela des lieux de mission et de tuteur / tutrice ce qu'on a comme volontaire. On peut lire les tâches à faire décrites en ligne, on peut avoir une vision avec le Directeur, mais enfin si cela fonctionne entre volontaire et élèves, entre volontaire et tuteur, Directeur, enseigneurs et ce qu'il faut faire en vrai ... on peut savoir tout cela seulement en personne, après arrivé. - J'ai eu beaucoup de la chance à la MFR à tous égards.
Il prend beaucoup de courage de partir en étranger et même plus de courage de continuer après ce que j'ai vécu, mais ça vaut la peine. Le système en alternance et le concept des MFRs étaient totalement inconnus pour moi, mais les élèves profitent de la meilleure éducation. Pour la première fois dans ma vie, je vois des élèves qui sont en fait motivés, car le cheval est leur passion, leur métier de rêve, comme enseigner le français est le mien et cela donne motivation aux enseigneurs.
Le système en alternance est génial, parce qu’ainsi les élèves peuvent en classe d'orientation (3e, 4e) essayer des métiers différents pour être certains ce qu'ils veulent faire plus tard. Et en classe de 1er jusqu'à terminal ils peuvent travailler envers un but, un rêve clair dans ce cas de travailler dans le monde du cheval.
Dans le monde il y a beaucoup de gens qui travaillent dans un métier qui ne les passionne pas cela les rend malheureux. Un problème répandu en Allemagne c'est que les élèves ne savent pas quoi faire après le bac. On pourrait même dire qu’ils ne sont pas prêts pour le monde, ici je pense le contraire, on prépare bien les élèves à la vie. Je crois sincèrement au système des MFRs, à l'éducation, la lumière et cela ces sont des bonnes nouvelles, parce que je ne me peux plus m'imaginer de travailler pour quelque chose ce dont je ne crois pas.
Pour garder le bien-être des élèves je profite de travailler avec Dennery, l’animateur et j'admire la relation unique entre lui et les élèves. Il profite de respecte des élèves et en même temps la relation est différente qu'avec un enseigneur. Il écoute attentivement tous les besoins des élèves et il essaye d'aider et il fait des animations bien aimés les soirs.
J'ai réfléchi beaucoup si les enfants en France ont une vraie enfance, parce que le système scolaire est beaucoup différent qu’en Allemagne. En France, on passe bien plus de temps en cours et dans l'internat à place de temps libre et de retourner à la maison. Mais je me suis rendu compte que l'enfance ici est plus entre eux, vivre avec les pairs. C'est différent et étranger (surprise), mais je ne peux pas juger si c'est mieux ou mauvaise.
À part cela, je trouve les services géniaux, que les élèves fassent, soit nettoyage, soit le plongé etc. Ainsi, ils apprennent de prendre responsabilité, de s'organiser, l'autonomie (sous surveillance, mais quand même), ils apprennent d'aider l'un l'autre et j'ai même observé qu'ils trouvent plaisir en faisant leurs services ensemble.
En plus, la mobilité internationale de la MFR est très précieuse, soit le trip d'étude en Allemagne, soit le stage obligatoire en classe de 1er en étranger pour trois semaines. Ce n'est pas seulement voir une autre culture, parler une autre langue, mais aussi mieux comprendre, être ouvert de monde et apprendre une compétence interculturelle. Sur mes propres voyages, je pense que se déplacer ce n'est pas uniquement déplacer son corps, mais aussi ses pensées, ses soucis, son âme, une flexibilité d'esprit, une spontanéité et comme j'ai déjà dit, on ne peut jamais savoir sur quoi on va tomber.
J'admets que franchement Bournezeau n'est pas le monde, mais après tout le stress que j'ai eu, c'est idéal pour calmer l'âme, respirer, profiter de la vie tranquille dans la nature, à la campagne. Un enseigneur ici que j'aime bien, il rigole parfois en disant « zen » et on partage la passion pour café.
Tout en tout, je ne pourrais pas être plus content, on m'a accueilli chaleureusement, les élèves sont agréables et motivés, les enseigneurs sont engagés, le système est le meilleur, l'ambiance est harmonieuse qu'est qu'on peut vouloir en plus ? Je me réjouis que je puisse faire une petite partie de tout cela, que je peux apprendre, profiter, vivre des moments exceptionnelles et collecter des bons souvenirs.
Merci.
